Le livre « Les lois naturelles de l’enfant » nous parle de l’expérience de Céline Alvarez,
professeur des écoles pendant trois années dans une classe de maternelle située à
Gennevilliers, banlieue parisienne réputée difficile. Elle nous parle de sa démarche basée
sur la méthode pédagogique de Maria Montessori et fait un parallèle constant avec les
recherches des Neuroscientifiques.
Tout au long de son livre, Céline Alvarez souligne l’importance de faire acquérir à l’enfant
un vocabulaire précis et correct. Pour parvenir à un résultat, son principe est d’être
toujours exigeante : « une grande exigence envers l’enfant implique donc avant tout une
grande exigence envers soi-même. »
En reprenant les préceptes de Maria Montessori, elle note l’importance de constituer un
environnement aimant autour de l’enfant, de lui laisser le temps de manipuler afin de
s’approprier les notions à son rythme.
Cet ouvrage est stimulant, il rappelle le rôle premier de l’école et surtout il permet de
parler de la pédagogie de Maria Montessori. Il est bon de noter que Céline Alvarez qu’après
trois années d’enseignement particulièrement constructif a donné sa démission à
l’Education Nationale. Il faut savoir que l’éducation nationale n’a jusqu’à ce jour, jamais
reconnu la pédagogie Montessori et que cette dernière a été reprise depuis longtemps par
l’enseignement privé sous contrat avec l’état. Le Père Pierre Faure a été un des précurseurs
sur le sol français. Il avait pour cela créé des centres de formations qui reprenaient les
enseignements « Montessori » en y ajoutant une partie communautaire, importante à mes
yeux.

« Chaque personne est unique et est créatrice de sa propre construction, de sa propre
formation » Pierre Faure

Ne dénigrons pas l’enseignement privé et attendons que l’éducation nationale évolue !
Autres points qui me semblent importants de souligner, sont le fait que Céline Alvarez a
bénéficié de moyens exceptionnels pour investir sa classe en matériel pédagogique, et
qu’elle a bénéficié pendant trois années d’une liberté totale d’enseignement. Jamais les
enseignants n’ont des budgets de ce type et surtout ils sont obligés de prouver
constamment leur valeur en suivant à la lettre les diverses réformes de l’éducation
nationale s’ils ne veulent pas se faire « taper sur les doigts ». Ils font souvent du mieux qu’ils
peuvent avec les moyens dont ils disposent.

Voici des liens pour avoir davantage de renseignements :
http://airap.org/pierre-faure/
http://www.oppa-montessori.net